« Nous voulons promouvoir ce genre de protection et accroître la demande (des spécialités agricoles haut de gamme) au Japon et à l'extérieur », a déclaré le ministre de l'agriculture, Hiroshi Moriyama, lors d'une conférence de presse.
La nouvelle indication géographique permet d'identifier les produits en provenance d'une aire de production délimitée et de sanctionner les éventuels usurpateurs via des amendes. Cependant, ce label n'est valide qu'au Japon et ne garantit pas la protection à l'étranger, selon le ministère. Le gouvernement espère ainsi offrir une meilleure reconnaissance à certains de ses produits emblématiques, alors que les agriculteurs se préparent à une concurrence plus forte avec l'entrée en vigueur prochaine de l'accord de partenariat transpacifique (TPP), le plus grand projet de zone de libre-échange.
Le bœuf de Kobe, très prisé malgré son prix élevé, est une viande marbrée de blanc très « persillée » et tendre, avec des touches de noix de coco et autres arômes végétaux.
Les melons de Yubari, moins connus à l'étranger, ont une valeur symbolique forte au Japon, où l'on en offre souvent à des parents, amis ou collègues. En mai, une paire de ces fruits de luxe - cultivés sur l'île septentrionale de Hokkaido, où se trouve l'ex-ville minière éponyme de Yubari - a trouvé preneur pour la coquette somme de 1,5 million de yens (11.100 euros) lors d'une vente aux enchères. Yuji Funatsu, président de la coopérative agricole de Yubari qui produit des melons depuis plus de 30 ans, s'est félicité de cette distinction, synonyme d'une « pression » accrue pour maintenir la qualité.
Cinq autres produits font partie des élus : le thé vert Yamecha de la préfecture de Fukuoka, le cassis d'Aomori, le bétail « tajima-gyu » d'Hyogo - dont une partie devient du bœuf de Kobe -, les potirons d'Ibaraki et le vinaigre noir de Kagoshima.
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