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En mobilisant jeudi 16 janvier 2014 une soixantaine de ses militants, dont son porte-parole Laurent Pinatel, sur le chantier de la « ferme de 1.000 vaches », la Confédération paysanne assure avoir obtenu des rendez-vous auprès de Philippe Martin et Cécile Duflot, ministres de l’Environnement et de l’Egalité des territoires. Le syndicat entend obtenir « l’arrêt du chantier ».
Vers 8 heures jeudi 16 janvier 2014, une soixantaine de militants de la Confédération paysanne et de l’association locale Novissen, ont investi le chantier de « ferme de 1.000 vaches » dans la Somme, comme l’a rapporté l’Afp.
Des militants ont notamment tagué « Des fermes, pas des usines » et « Usine à lait » sur les murs de la ferme. Certains se sont enchaînés avec des menottes aux poteaux du bâtiment principal « pour symboliser qu'à chaque fois que Michel Ramery fera une ferme comme ça, ce sera ni plus ni moins qu'une façon d'enchaîner les paysans aux diktats de l'industrie », a expliqué Laurent Pinatel, le porte-parole de la Confédération paysanne.
Après six heures passées sur le site, le syndicat a annoncé avoir obtenu deux rendez-vous aux ministères de l’Egalité des territoires et de l’Environnement. « Nous avons rendez-vous avec Philippe Martin le 30 janvier prochain. Un autre rendez-vous avec le cabinet de Cécile Duflot devrait aussi avoir lieu la semaine prochaine », a expliqué le porte-parole.
Le syndicat entend obtenir dans un premier temps l’arrêt du chantier. « La question du méthaniseur, de sa dimension et de ses effets sur l’environnement doit être revue ». Pour Laurent Pinatel, le permis de construire modificatif n’est « pas légal » et il souhaite le voir annulé.
Renforcement du contrôle des structures
« Une fois le chantier définitivement stoppé, en toute cohérence, il faudra légiférer clairement pour qu’aucun autre projet de ce type ne voie le jour. Puisque la loi d’avenir pour l’agriculture est en ce moment à l’étude, cela ne devrait pas poser de problème » argumente le syndicat.
La Confédération paysanne veut que soient renforcées les prérogatives du contrôle des structures, pour stopper les possibilités de montages sociétaires qui contourneraient le schéma des structures.
« Si la loi ne suit pas, ou si le chantier n’est pas stoppé, nous continuerons à nous mobiliser, sans crainte des menaces et des gardes à vue » assure la CP.
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