« On a bien une augmentation des cours de 2 centimes d'euros par kilo en moyenne tous produits confondus », a expliqué Frédéric Guedar-Delahaye, directeur adjoint de l'établissement public FranceAgriMer, qui publie chaque mardi les cotations des prix des viandes. Selon les catégories de viande, les hausses constatées vont de 1 à 7-8 cts/kilo. Mais « pour l'instant, c'est vraiment un frémissement », car les discussions ayant eu lieu en milieu de semaine dernière, « c'est à partir des cotations qu'on publiera la semaine prochaine qu'on pourra vraiment regarder les faits et apprécier l'effet sur les prix », a-t-il précisé.
En outre, la semaine qui vient de s'écouler est « atypique », car il y a eu une « forte baisse du nombre d'animaux vendus », de plus de 20 %, en raison des blocages d'abattoirs, a souligné Frédéric Guedar-Delahaye.
Par ailleurs, FranceAgriMer, qui avait été chargé par le ministère de l'Agriculture de vérifier que les cotations reflètent bien l'état du marché, déclare n'avoir « pas trouvé d'éléments qui remettent en cause la fiabilité des cotations » basées sur les déclarations des abattoirs. Les éleveurs craignaient que ces déclarations ne soient pas fidèles aux prix qui leur sont vraiment payés pour les carcasses.
Mercredi dernier, la filière bovine convoquée autour du ministre de l'Agriculture s'est engagée à augmenter les prix de la viande payés aux éleveurs qui bloquaient depuis trois jours les principaux abattoirs du pays.
L'accord porte sur une revalorisation progressive des prix payés aux producteurs de 5 cts par kilo et par semaine, jusqu'à atteindre environ 4,50 euros par kilo, ce qui permettrait aux éleveurs de couvrir leurs coûts de production.
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