Les cinq entreprises françaises ayant obtenu un agrément attribué par les autorités chinoises sont la SVA Jean Rozé, basée à Vitré en Ille-et-Vilaine, la Sicarev basée à Roanne, Elivia, numéro deux français de la viande de boeuf découpée et filiale de la coopérative Terrena basé en Loire Atlantique, Puigrenier, basé à Montluçon (Allier), et le numéro un français de la viande et de l'abattage Bigard. « Malgré l'obtention de l'agrément permettant d'exporter vers la Chine par cinq entreprises, ce sont 6 tonnes de viandes bovines françaises qui ont été expédiées ! », s'est émue la FNB dans un communiqué. En pointant l'inaction du numéro un du secteur de la viande en France, Bigard, la FNB invite les entreprises à « réagir rapidement » après l'annonce mardi de la suspension des exportations brésiliennes vers la Chine suite à la découverte d'un cas « atypique » d'encéphalopathie spongiforme bovine sur une vache du Matto Grosso (Brésil).
« Voilà un an que le marché chinois est, de nouveau, ouvert aux viandes françaises et que la Chine a, très clairement, fait part de son souhait d'importer ces viandes dont le modèle de production, unique au monde, répond parfaitement aux attentes d'une partie de ses consommateurs. Un an que tous les opérateurs de la filière se sont réjouis de cette ouverture, synonyme de création de valeur dans un secteur en proie à de grandes difficultés qui perd, chaque année, 1 200 éleveurs », souligne la FNB. « Dans une réunion récente, l'industriel majoritaire du secteur justifiait l'absence de volumes exportés vers la Chine par l'omniprésence, sur ce marché, de la concurrence brésilienne », ajoute la FNB. « La question de cette concurrence étant désormais réglée, la Fédération nationale bovine appelle l'ensemble des entreprises à saisir, dans les plus brefs délais, cette opportunité. »
Un accord signé le 25 juin 2018 redonne aux entreprises françaises de la viande la possibilité d'exporter en Chine, un marché dont ils étaient exclus depuis 2001, suite à un embargo de 17 ans lié à la crise de la vache folle (ESB). L'accord porte sur la viande bovine désossée de moins de 30 mois et l'interprofession de la viande visait initialement un objectif de « 30 000 tonnes par an ».
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