 La majorité des éleveurs n'ont jamais recours à un agent de remplacement. (© Terre-net Média)
|
En 2012, près de 14 % (13,83 %) des éleveurs français feront appel une fois au service de remplacement local ou départemental. Ils sont le double (27,66 %) à déclarer l’utiliser plusieurs fois cette année. Au total, 41,5 % des éleveurs auront recours, en 2012, à un salarié extérieur pour se faire remplacer, hors imprévu lié à une maladie ou à un accident.
 (© Terre-net Média) |
Les éleveurs qui n’utilisent jamais de salarié occasionnel pour se faire remplacer restent majoritaires (54,79 %). Un chiffre élevé qui a plusieurs explications. D’abord, le développement des sociétés agricoles (Gaec, etc…) permet à de nombreux éleveurs d’améliorer leur organisation du travail. En organisant des
permanences tournantes, ces derniers peuvent plus facilement prendre leur week-end ou partir en congés sans recourir à un vacher. D’autres agriculteurs ne souhaitent tout simplement pas confier les clés de leur exploitation à un salarié inconnu.
Un potentiel de développement conséquent
Aussi, avec une majorité d’éleveurs qui n’utilisent pas encore les services de remplacement, le potentiel de développement des 450 structures locales et départementales reste important. Il l’est d’autant que les demandes imprévues liées à une maladie, un accident ou le décès ne représente que 38 % des demandes, contre 62 % de demandes « programmées », pour des congés par exemple, ou des journées de mandat professionnel.
Ce potentiel de développement joue aussi en faveur de l’emploi en milieu rural. Employant aujourd’hui 12.000 agents de remplacement, dont 2.400 en Cdi, et 200 salariés administratifs, les 450 services de remplacement pourraient embaucher davantage dans les années à venir.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026