Des tirs très encadrés par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (Onfcs) pourront être réalisés dans la « vallée de la Roya », sur les communes de La Brigue et de Tende, qui se trouvent non loin du Parc national du Mercantour. Depuis le début 2014, 277 attaques ayant occasionné 1.062 victimes sont attribuées au prédateur dans le département, souligne la préfecture dans un communiqué.
Sur la commune de Tende, une récente attaque a occasionné 29 victimes chez un éleveur gardant son troupeau et mettant en œuvre des moyens de protection de son troupeau, dénombre la préfecture. La préfecture estime que les pertes liées à la prédation dans cette région à l'extrême est du département « mettent en difficulté une économie pastorale dont le rôle en matière de gestion des espaces naturels et de maintien des paysages est indéniable ».
La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal avait annoncé fin juin son intention de « mieux protéger les éleveurs » en facilitant les tirs contre les loups. Le plafond national de 24 loups maximum pouvant être abattus en douze mois pourra être porté à 36 « si le seuil de 24 est atteint en cours d'année », avait-elle indiqué.
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