 La taxe FranceAgriMer peut faire l'objet d'abattements, qui sont également au cœur de l'enquête de Bruxelles. (© Terre-net Média) |
La taxe en cause, appelée
taxe FranceAgriMer, a été introduite en 2005 pour financer la cessation de l'activité laitière. Elle est appliquée aux producteurs en cas de
dépassement individuel de leur quota laitier, qu'il y ait ou non dépassement du quota laitier au niveau national, et peut faire l'objet d'abattements.
Ces abattements sont un des éléments sur lesquels la Commission a décidé d'enquêter, car ils « comportent un élément d'aide d'Etat que les règles de concurrence ne semblent pas pouvoir justifier », explique la Commission dans un communiqué.
Bruxelles enquête sur plusieurs éléments
Par ailleurs, l'aide à la cessation de l'activité laitière elle-même « ne semble pas conforme aux dispositions applicables en matière d'aides d'Etat dans le secteur agricole », pointe Bruxelles. Toujours au regard de la législation européenne sur les aides d'Etat, la Commission remet aussi en cause l'utilisation du produit de la taxe, qui a notamment servi à financer la destruction de lait contaminé par des polychlorobiphényles (Pcb).
Enfin, au terme du règlement européen sur l'organisation des marchés dans le secteur agricole, cette taxe ne devrait être perçue qu'en cas de dépassement de quota au niveau national, et non seulement individuel, souligne la Commission.
Elle précise que l'ouverture d'une enquête formelle l'autorise à procéder à un examen plus approfondi et donne aux parties la possibilité de présenter leurs observations, et rappelle que cette démarche ne préjuge pas de l'issue de la procédure. Les quotas laitiers européens sont appelés à disparaître définitivement d'ici 2015.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026