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« Ce n’est pas un drame », assure Patrick Cabon. « Dans de nombreux autres pays les Herd-books fonctionnent très bien de manière autonome. On en vient à cette situation. En France, les organisations agricoles ont eu trop tendance à élargir leur champ d’action, à vouloir faire le travail de l’autre. Maintenant chacun va retrouver ses missions originelles. » |
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 Patrick Cabon insiste sur le fait que la situation qui se dessine est plus saine. (© Photo Pierre Boiteau, Web-agri) |
« Les éleveurs reçoivent un avis neutre, à un coût raisonnable »
Quant à la possibilité qu’auraient les unités de sélection de se lancer dans la classification, voire de recréer une « Upra bis », pas d’inquiétude non plus pour le sélectionneur breton. « Le service élaboré de l’Upra est très bien perçu sur le terrain. Les éleveurs reçoivent un avis neutre, à un coût raisonnable. Nous n'avons pas à craindre une concurrence éventuelle. »
Et Patrick Cabon d’insister sur le fait que la situation qui se dessine est plus saine. « Au final, depuis 2 ans, il n’était pas facile de travailler au sein du conseil d’administration. Il y avait trop de divergences entre les deux collèges. On perdait beaucoup de temps et d’énergie » conclut l'éleveur breton.
Nous apprenons aussi qu'un nouveau président a été élu à la tête de l'Upra Prim'holstein France, mardi matin lors du conseil d'administration, en remplacement de Daniel Beugnon qui avait fait part de son désir de passer le relais. Il s'agit de Bruno Bechet, éleveur dans l'Orne.
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