Bovin croissance a publié les données d'abattage issues des 8 500 élevage suivis par l'organisme en 2021 pour les génisses, vaches et bovins mâles des principales races allaitantes.
La race Blonde d'Aquitaine a présenté les carcasses les plus lourdes en 2021 avec un poids moyen de 534 kg, contre 491 kg il y a dix ans. 17 % des élevages Blonds présentent même des poids de carcasses supérieurs à 600 kg. Les vaches charolaises affichent quant à elles une moyenne de poids de carcasses à 465 kg, soit un rendement assez proche de celui des Limousines, à 453 kg. Les répartitions de poids dans les élevages d'Aubrac et de Salers présentent des carcasses plus hétérogènes.
La race parthenaise affiche le meilleur taux de finition des femelles adultes (nombre de femelles (génisses et vaches) sorties pour la boucherie / nombre total de femelles vendues) à hauteur de 70 %, suivi de près par la Blonde d'Aquitaine (61 %) et la Rouge des Prés (60 %).
Le vêlage 2 ans impacte positivement le poids carcasse
Contrairement aux idées reçues, le vêlage deux ans n'a pas d'impact négatif sur les poids de carcasses. Les vaches ayant vêlé entre 24 et 27 mois ont des poids de carcasse supérieurs de 9 kg à la moyenne raciale en race limousine, et de 5 kg pour la race charolaise. En Blonde d'Aquitaine, le animaux ayant vêlé à deux ans comptent parmi les plus lourds, avec un poids moyen de carcasse de 550 kg.
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Angus, Charolais, Blanc Bleu : quelle race préférer pour le croisement laitier ?
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »
Viande bovine : + 8 % en rayon, contre + 34 % payés aux producteurs
Décapitalisation : profiter de l’hémorragie pour faire naître un élevage durable ?
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
L’huile de palme est à manier avec précaution
Viande bovine : des prix au plus haut, mais qui pour élever les vaches demain ?
« Je vends mes broutards 20 à 25 centimes plus chers grâce aux marchés aux bestiaux »
Simon Huet : « Je gagne plus d'argent à être autonome qu'à être en bio »