Avec 93 920 têtes, les abattages de gros bovins sont en progression de + 4,6 % sur un an en mai 2021, indique la dernière note de conjoncture d’Agreste. Les abattages de bovins mâles de 8 à 24 mois dépassent ainsi de 7,6 % en têtes le niveau de mai 2020.
Tous bovins confondus, les abattages sont néanmoins stables, à + 0,2 % sur un an, avec une hausse en vaches laitières (+ 1,2 % en têtes) et une diminution des vaches allaitantes (- 3 %). Cependant, cette tendance s’inverse depuis janvier avec des abattages de vaches allaitantes en hausse de + 1,5 %, et ceux de vaches laitières en baisse de - 1,3 %.
Les cours des vaches restent hauts
Depuis la crise sanitaire, la demande en viande française est soutenue et continue, en mai 2021, à porter les cours : le cours de la vache de type "O" dépasse de 7,9 % le niveau de 2020 avec 3,25 €/kg carcasse en moyenne, celui de la vache "R" dépasse de 8,4 % le niveau de 2020, avec 4,08 €/kg carcasse.
Les cours des jeunes bovins sont supérieurs de 4 % à ceux de mai 2020, mais se replient par rapport au mois précédent, à 3,83 €/kg carcasse. Quant au cours du veau de boucherie, il poursuit une baisse saisonnière à 5,46 €/kg carcasse, tout en restant très supérieur au niveau d’avril 2020.
Une production de bovins finis en baisse en avril
La production de bovins finis est en hausse de 1 % en avril 2021, avec 363 000 têtes, mais cette hausse est loin de compenser le repli de 5,1 % par rapport à la moyenne quinquennale 2016-2020. Les exportations de broutards retrouvent un certain dynamisme et dépassent de 10,5 % le niveau d’avril 2020, sans pour autant égaler les niveaux d’avant la crise sur les marchés espagnols et maghrébins, précise Agreste.
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