Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Consommation nationale en berne, abattages en forte baisse, déficit commercial qui s'aggrave... la situation de la filière viande bovine est plutôt sombre pour le début de l'année 2019.
La conjoncture est pour le moins préoccupante en viande bovine pour les premiers mois de l'année 2019. La consommation nationale diminue de manière importante, de - 7,5 % en volume en février selon le baromètre des achats des ménages de Kantar. Les ventes en hypermarchés, en particulier, ont baissé de - 9,3 %. De plus, le solde commercial, déjà déficitaire, continue de se dégrader. Les importations, en hausse de + 2 % en 2018 à 302 000 tec (tonnes équivalent carcasse), progressent encore de + 2 % en janvier. Certes, les exportations augmentent également, de + 11 % sur le même mois, mais les quantités concernées sont faibles.
D'où la nécessité de redynamiser le marché français de la viande bovine, très orienté vers l'importation, notamment dans la restauration hors foyer. Par ailleurs, les abattages de bovins se sont fortement repliés sur le premier trimestre 2019 en raison d'une décapitalisation conséquente du cheptel l'année précédente et d'un manque de débouchés : - 4 % en nombre de têtes (36 000 animaux de moins) et - 5 % en tonnage, avec une chute particulièrement marquée en mars (- 8 %). Le veau n'est pas épargné. La situation est même plus alarmante : la consommation a reculé de - 15,9 % en février, le chiffre d'affaires de - 13,4 % (- 10,6 % depuis le début de l'année) et les abattages de - 2,74 % (9 000 bêtes).
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?