Si l’on raisonne purement en termes d’impacts économiques, le coût de gestion des effluents peut représenter jusqu’à 20 % du prix de revient du lait en fonction de certaines études. Or jusqu’à maintenant, le choix du système lisier avec un séparateur de phase revenait à peu près au même prix que celui sur logette paillée.
La séparation de phase n’était vraiment justifiée que pour des surfaces d’épandage éloignées de l’exploitation ou des coûts supplémentaires très importants de construction de fosse pour augmenter les volumes de stockage. Dans ces cas de figure, la séparation de phase était déjà rentable, en plus de ses avantages liés au gain de temps de travail.
Ce qui change avec le séparateur de phases mobile de Miro, c’est que le coût initial d’investissement dans l’infrastructure et dans le séparateur peut être diminué. En effet, la mobilité du séparateur de phase évite la mise en place d’une installation fixe dans l’exploitation. Ensuite, l’acquisition peut être réalisée pour plusieurs exploitations ou plusieurs sites en même temps, réduisant là aussi les charges. Vous pouvez donc bénéficier de la séparation de phase avec un coût d’investissement limité.
Le séparateur de phase mobile de Miro est disponible depuis fin 2015 en deux modèles : le SP45 Sepcom et le SP65 Sepcom. Ils permettent respectivement la production de 15 à 20 % ou de 20 à 25 % de matière sèche du produit solide. Il se présente sous la forme d’une remorque autonome qui contient tous les éléments pour une mise en production rapide.
Les avantages de la partie liquide sont une réduction du volume et donc une réduction du stockage et du transport. Mais aussi une plus grande facilité à épandre car cette phase est nettement plus liquide que l’effluent de départ. Enfin, l’infiltration est améliorée ce qui diminue le risque de brûlures ou de formation d’une croûte.
Après deux à trois semaines d’auto-compostage, le produit devient inodore et facilement stockable. Cela facilite son transport et son épandage. De plus, le produit épandu a des caractéristiques qui se rapprochent d’un compost en termes de fertilisation.
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