Le retournement des jachères, ce n'est pas pour tout de suite chez les agriculteurs français. Mais les faucher ou les faire pâturer peuvent être des arguments favorables aux éleveurs.
Début avril, après la parution de l'arrêté autorisant la mise en production des jachères, la rédaction de Terre-net a interrogé ses lecteurs sur leurs intentions. Et les réponses sont claires : 73 % des agriculteurs ne comptent pas cultiver les jachères en 2022. C'est même « hors de question » pour certains.
Mêmes tendances sur Web-agri : 70 % n'y comptent pas. Mais 12 % les ont déjà retournées, 6 % le prévoient, et 12 % y réfléchissent encore.
En effet du côté des éleveurs, le pâturage ou la fauche de ces surfaces intéressent. Une éleveuse commentait l'article de Terre-net sur Facebook : « Sans les retourner, on peut les faucher pour faire des fourrages ou de la litière. » Un autre approuve : « Je vais faire 3 ha de foin cette année sur des jachères de 20 ans, et il y a autant de fourrage que sur mes parcelles de prairies naturelles. »
Et d'autres à l'inverse s'insurgent de cette décision, comme Gaetan qui s'exprimait sur la page des producteurs de lait : « Quand on demande pour retourner des prairies, ils refusent. Mais là d’un coup, pour les jachères, ils vont dire oui... »
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?