Créée en 2013, Solaal, l’association de promotion des dons alimentaires, a profité de l’édition 2019 du Salon de l’agriculture pour présenter une application web servant à faciliter les opérations de dons. Conçue par des agriculteurs afin de répondre à leurs besoins, notamment celui de pouvoir adresser leur offre de dons quels que soient l’heure et le lieu, cette application web doit permettre de fluidifier la gestion des dons et de contribuer au recensement des dons agricoles en France.
Il s’agit d’une application web accessible sur https://dons.solaal.org, et non d’une application native à télécharger sur les stores. Elle est surtout destinée à tous les acteurs agricoles : agriculteurs, coopératives, grossistes, expéditeurs, responsables de magasins de producteurs et de coopératives, qui souhaitent lutter contre les pertes et gaspillages.
Au-delà de la description de leurs produits donnés, l’application web « offre aussi la possibilité de disposer d’un récapitulatif pour chaque don et d’obtenir l’impact de la générosité de l’agriculteur-donateur en équivalent-repas distribués aux personnes démunies. On peut également consulter l’historique de ses dons pour calculer sa réduction d’impôt. »
« un tiers de l'alimentation produite dans le monde part à la poubelle »
Présent lors de la présentation de ce nouvel outil, Guillaume Garot, député de la Mayenne, président du Conseil national de l’alimentation et ancien ministre délégué à l’agroalimentaire, s’est félicité de l’initiative et du développement du don alimentaire. « Il y a une vraie dynamique contre le gaspillage alimentaire. Rappelons qu’un tiers de l’alimentation mondiale finit directement à la poubelle. Il faut améliorer cela. »
Depuis sa création, Solaal a permis de récupérer et valoriser 14 000 tonnes de nourriture, permettant la fourniture de 28 millions de repas. « Il y a 5 ans, 5 tonnes de nourriture étaient jetées à l’issue des 10 jours du Salon de l’agriculture. Aujourd’hui, il n’y a plus ce gaspillage », s’est félicité l’élu.
Guillaume Garot a plaidé pour que des moyens financiers supplémentaires soient déployés en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire, « l’une des principales sources du réchauffement climatique ». Il a suggéré la mise en place d’un « fonds dédié », permettant à court terme de financer, au bénéfice de l’association, un camion frigorifique et des installations logistiques pour faciliter le transfert des denrées alimentaires des acteurs offreurs vers les associations humanitaires.
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