En 2022, par rapport à 2021, la baisse de vente d’antibiotiques en santé animale se monte à 26 %, avec 82 % de baisse pour les prémélanges médicamenteux, en lien avec l’application de la nouvelle règlementation européenne la même année, selon l’Anses (voir le dernier rapport publié en novembre 2023).
Cependant, ces résultats sont à nuancer en fonction des espèces. Ainsi, pour les bovins, une hausse de l’utilisation de 1 % a été constatée en 2022. Mais, plus globalement, depuis 2011, l’utilisation des antibiotiques a baissé de 23 % pour les bovins, 67 % pour les porcs, 72 % pour les volailles et 64 % pour les lapins. Les mauvais élèves restent les chiens et chats ainsi que les chevaux.
En vache laitière, en 2022, le nombre de traitements intramammaires est estimé à 53 pour 100 VL en période de lactation et à 61 pour 100 vaches au tarissement. Entre 2011 et 2022, il a donc diminué de 12,9 % pour les traitements administrés au tarissement et de 45 % pour les traitements en période de lactation.
Les familles de bactéries résistantes aux antibiotiques se confirment et une vigilance est de mise vis-à-vis des bactéries arrivant sur le territoire par les importations.
La collecte des données de ventes de médicaments vétérinaires a été étendue à l’ensemble des antimicrobiens (champignons et protozoaires) dans le cadre de la lutte contre les résistances, avec une remontée des données depuis avril dernier.
Parallèlement, le ministère a annoncé le lancement du plan Écoantibio 3, qui vise essentiellement les chiens et chats (-15 %) et un usage raisonné des antimicrobiens et antiparasitaires.
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