Les autorités sanitaires ont annoncé le 29 décembre un changement de stratégie concernant le sérotype 4 de la FCO, avec, à la clé, la fin de l'obligation vaccinale et la liberté des mouvements d'animaux.
« Sur le plan syndical, seule la Confédération paysanne avait demandé cette liberté pour les éleveurs et les éleveuses et ce dès les premières concertations nationales (CNOPSAV), la FNSEA préférant s'obstiner dans une irréaliste stratégie d’éradication de la maladie et la Coordination rurale préférant jouer la politique de la chaise vide », commente la Confédération paysanne dans un communiqué.
« Nous nous félicitons donc que l'État ait retrouvé le chemin de la raison. Rappelons que cette maladie « commerciale », non transmissible à l'être humain, se transmet par un moucheron et que cette souche ne donne à l’heure actuelle aucun signe clinique. De plus les procédures de désinsectisation sont très lourdes, inadaptées aux élevages, fortement polluantes et complètement inefficaces. »
Des collectifs pour la liberté vaccinale se sont développés dans 5 départements et une pétition avait été mise en place avec les paysans bio de la FRAB Auvergne-Rhône-Alpes, les vétérinaires du GIE Zone Verte et ces collectifs. Celle-ci a réuni près de 27 000 signataires en faveur de la liberté vaccinale et en soutien aux éleveurs désobéissants.
« Cette victoire n’est qu’un premier pas car il faudra bien un jour changer le statut de cette maladie pour qu’enfin la politique sanitaire mise en place serve les intérêts des paysans et non pas les intérêts commerciaux ou pharmaceutiques, il en va de la survie économique des hommes et des femmes qui font vivre ces filières », estime le syndicat.
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