Le cheptel a été abattu progressivement entre fin novembre et la semaine dernière, après la découverte cet été des cas de tuberculose bovine en son sein, a précisé à l'AFP le directeur de la protection des populations du Calvados Olivier Geiger. Cela fait « 10 à 15 ans » que des cas de tuberculoses bovines n'ont pas été détectés dans le Calvados, a-t-il précisé.
Depuis 2001, la France est considérée comme « officiellement indemne de tuberculose bovine », selon l'État, « cependant chaque année une centaine de foyers persistent en élevage malgré les mesures de lutte mises en place », dans le Sud-Ouest de la France et en Côte-d'or, a noté le directeur. Le tuberculose bovine est transmissible à l'homme mais seuls 2 % des cas de tuberculose humaine en France ont pour origine une tuberculose animale, a ajouté le directeur.
Ces cheptels sont issus de deux exploitations distantes d'une vingtaine de kilomètres à Aubry-en-Exmes (Orne) et Pertheville-Ners (Calvados) mais les bêtes sont en contact l'hiver dans la même étable. Les fermes concernées vont être désinfectées, un processus qui prend plusieurs mois, selon l'État. « Nous ne savons pas à l'heure actuelle si on reprendra nos activités d'élevage. Nous ne savons pas si nous en aurons les moyens », a expliqué Catherine Plassais, copropriétaire du troupeau, au site d'information normand Normandie Actu.
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