Interrogé par l'AFP, le ministère de l'Ecologie n'a ni confirmé ni démenti cette information. La préfecture de Haute-Savoie (est de la France) n'a pas non plus confirmé. « Nous avions beaucoup alerté vendredi et samedi sur ce sujet. La suspension nous a été confirmée samedi par le cabinet » de Mme Royal, a indiqué Matthieu Orphelin, porte-parole de l'ONG écologiste. L'opération d'abattage avait commencé jeudi pour deux jours, une « première étape » au cours de laquelle 70 bouquetins ont été abattus.
La brucellose est une maladie infectieuse qui risque selon les éleveurs de contaminer leurs bêtes. Un arrêté préfectoral du 16 septembre a ainsi autorisé l'« euthanasie » de bouquetins séropositifs à l'enzootie par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), en « vue de la constitution d'un noyau sain parmi la population des bouquetins » du massif alpin du Bargy. Entre 200 à 250 bouquetins (dont 40 % sont atteints de la maladie) doivent ainsi être abattus et 75 autres préservés après avoir été marqués.
Les défenseurs de l'environnement ont attaqué cette décision en justice, estimant notamment que les bouquetins ne représentent pas un danger significatif pour le cheptel domestique et jugeant cet abattage contre-productif car risquant d'étendre la maladie aux régions voisines en faisant fuir les animaux.
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