« Les apiculteurs sont très inquiets de cette nouvelle épizootie de FCO et des mesures de désinsectisation qui pourraient en découler et décimer une nouvelle fois leurs cheptels », écrit la FFAP dans un courrier daté du 28 septembre, dont l'AFP a obtenu copie. Les apiculteurs redoutent l'utilisation de produits « extrêmement toxiques pour les abeilles » et qui n'ont « aucune efficacité prouvée sur le terrain ». La FFAP s'appuie notamment sur un avis de l'agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui ne jugeait « pas justifié de rendre obligatoire la désinsectisation » en 2009, lors d'une précédente épizootie de FCO. « Lors de l'hiver 2008-2009, plusieurs milliers de ruches sont mortes en Ariège et dans d'autres départements », des analyses ayant alors « mis en évidence la présence de molécules utilisées contre le vecteur de la FCO », rappellent les apiculteurs.
La fédération a donc demandé aux préfets concernés « de ne pas prendre d'arrêté qui oblige à des désinsectisations massives et systématiques dans les élevages ». Depuis la découverte d'un premier cas dans l'Allier début septembre, la FCO s'est propagée à une quarantaine de foyers en France, touchant aussi le Puy-de-Dôme, la Creuse, le Cher et la Nièvre.
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