« Le périmètre relatif à la Fco dans le département est élargi », a annoncé la préfecture de ce département auvergnat, en publiant sur son site cinq nouveaux arrêtés de déclaration de Fco dans autant de communes : Luzillat, Prondines, Thiers, Saint-Gervais-d'Auvergne et Madriat. Ces arrêtés précisent à chaque fois que tous les animaux présentant des signes cliniques de la Fco doivent être euthanasiés et leurs cadavres détruits. La préfecture du Puy-de-Dôme avait annoncé vendredi matin deux cas de fièvre catarrhale ovine concernant des animaux provenant d'exploitations situées à Charensat et Pontaumur, dans le secteur des Combrailles, à l'ouest du département.
La réglementation prévoit « une zone interdite », d'un rayon de 20 kilomètres autour des communes touchées, soumise à des mesures drastiques : les ruminants ne peuvent ni entrer, ni sortir de leurs exploitations. Des dérogations sont toutefois accordées pour le transport vers l'abattoir, sous conditions sanitaires strictes. Au total désormais, 115 communes sont incluses dans cette zone interdite. Plus largement, une « zone de protection » d'un rayon d'au moins 100 kilomètres et une « zone de surveillance » de 150 kilomètres autour des exploitations infectées sont également mises en place. Les animaux peuvent y circuler, dans des conditions strictes, les mouvements des animaux étant notamment autorisés par bétaillères désinsectisées et en l'absence de signes cliniques au départ des animaux.
Un premier cas de foyer de fièvre catarrhale ovine dans l'Allier (centre) avait été annoncé le 11 septembre par le ministère de l'Agriculture. La Fco entraîne notamment des fièvres, des troubles respiratoires, le bleuissement de la langue et un œdème de la face. Cette maladie est strictement animale, elle n'affecte pas l'homme et n'a aucune incidence sur la qualité des denrées (viande, lait, etc). Elle impose par contre des mesures de confinement des troupeaux qui entravent la commercialisation des animaux.
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