L’indicateur beurre-poudre participe au calcul du prix du lait. Il est utilisé pour la partie produits industriels du mix-produit des entreprises. Le 26 septembre, le collège des producteurs de l’interprofession laitière l’a remis en cause. Sa publication par le Cniel est suspendue. Le lendemain, un groupe de travail a été créé, constitué des représentants des collèges des producteurs, coopératives et industriels privés. La dernière valorisation beurre-poudre connue concerne donc celle de juillet : 286,08 €/1 000 l. «Nous demandons des éclaircissements sur le calcul du coût de fabrication des beurre et poudre, qui est une des composantes de l’indicateur », indique Ghislain de Viron, le président du collège des producteurs du Cniel.
Aboutir si possible en janvier
En avril 2022, les transformateurs avaient contesté son niveau de 71,77 €/1 000 l, établi dix ans auparavant, qu’ils jugeaient désormais trop faible pour couvrir la flambée du prix de l’énergie. Un nouveau calcul a abouti au doublement du coût de fabrication : 139,80 €/1 000 l, au détriment du prix du lait. Il a été validé temporairement par le Cniel et a permis en mars 2023 le retour de l’indicateur beurre-poudre dans ses publications mensuelles. « La validation définitive du coût de fabrication était conditionnée à une expertise. Or, celle rendue ne répond pas à toutes nos interrogations », reprend Ghislain de Viron. En particulier pourquoi sa révision aboutit-elle actuellement à un décalage de 50 €/1000l avec l’indicateur beurre-poudre allemand, au détriment de la valorisation française. « Si les industriels français sont moins compétitifs, ce n’est pas aux producteurs français de l’assumer », affirme-t-il. L’objectif est d’aboutir en janvier à un indicateur beurre-poudre définitivement consolidé. À moins que, du groupe de travail naissent des indicateurs plus fins, collant mieux aux différents ingrédients industriels des transformateurs.
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