Dans un communiqué de presse paru ce jour, la FNB expose la situation : « Les animaux disponibles pour le marché se font rares : en moyenne ce sont 121 000 vaches, laitières et allaitantes, de moins chaque année, et rien que pour le cheptel allaitant, il manque environ 75 000 naissances sur la dernière campagne ! En vif, l’offre sera sans doute insuffisante pour répondre à la demande des acheteurs de broutards à l’export. Et pour les animaux finis, l’offre de femelles est, elle aussi, à son plus bas niveau, et ne peut guère être compensée par des effectifs de jeunes bovins, tout juste suffisants pour répondre au marché, qui reste très porteur en France comme chez nos voisins européens. Peu d’offre et une bonne demande : les prix doivent s’orienter à la hausse ! »
Le syndicat insiste également sur les charges qui ne baissent pas et que les prix sont loin de couvrir. « Les cotations des jeunes bovins entrée abattoir sont par exemple encore inférieures d’environ 60 centimes d’euros, à l’indicateur interprofessionnel de prix de revient ! »
Pour Patrick Benezit, président de la Fédération nationale bovine : « Dans ce contexte de marché, il est inadmissible de constater des pressions à la baisse sur les prix. Cela fait trop longtemps que les éleveurs servent de variable d’ajustement aux opérateurs de la filière, que ce soit sur les animaux vifs ou finis. Un sursaut de la filière est impératif afin de ne pas perdre d’avantage d’éleveurs ! »
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