« Après 15 ans de service de la grille d’appréciation, le conseil d’administration de Prim’Holstein France a jugé essentiel de la renouveler », annonce l'association dans un communiqué de presse. Celle-ci sera en action dès la mi-juillet.
Les objectifs de cette nouvelle grille : rendre l'appréciation plus moderne pour répondre aux évolutions des élevages, plus efficiente pour sélectionner des vaches productives et adaptées aux conditions d'élevage, et faire transparaitre la passion pour la race.
Qu'est-ce qui change ?
Les quatre semi-synthèses qui constituent la note globale évoluent et c'est le poste « membres » qui gagne en poids (25 % de la note globale contre 20 % avant). Le poste « mamelle » reste majoritaire (43 %) avec comme ligne de mire la fonctionnalité à la traite mais sans concession sur la solidité (profondeur du sillon, attaches avant et arrières).
Le poste « solidité laitière » est remplacé par le poste « bassin solidité » (12 %) car il est le seul à avoir une connexion avec tous les autres postes (la qualité des membres et de la mamelle en dépendent). « L’objectif est de sélectionner les animaux au bassin large bien orienté et bien soudé au corps par la force du rein, avec une bonne ligne de dos », explique Prim'holstein France.
Enfin, la « capacité laitière » (20 %) vient en remplacement du poste « format » pour englober les volets dimensions, aspect et ossature. « Le but est de mettre en avant les vaches de très bonnes dimensions, sans excès, larges, bien proportionnées et de style laitier. »
Un travail de sélection payant
La note globale moyenne a gagné 1,6 points en 15 ans (elle est passée de 80,7 points en 2006 à 82,3 points en 2021). L'association souligne le travail de sélection réalisé par les éleveurs, et assure que le changement de grille d’appréciation « est aussi l’occasion de recaler les pointages en diminuant la note moyenne et ainsi permettre de mieux mettre en valeur les animaux les mieux pointés. »
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