Les averses s'enchaînent depuis quelques jours sur une large partie de la France, stoppant les chantiers de semis de maïs et empêchant ceux qui n'avaient pas encore commencé de les faire. Et ils sont nombreux ! Au 11 mai, 38 % des éleveurs n'auraient pas encore débuté leurs semis de maïs selon un sondage sur Web-agri. Et vous ? (Article mis à jour le 16 mai à 11h30)
Après un hiver sec, les précipitations ont été abondantes sur une grande partie de la France en ce mois d'avril et ce début mai. Seules les régions du sud-est sont restées à l'écart de ces précipitations.
La première décade de mai a été particulièrement humide :
? La première décade de mai 2023 fut globalement humide mais avec de fortes disparités régionales :
?? 69,4 mm à Roissy (95) ?? 68,5 mm à Brest (29) ?? 66,7 mm à Rouen (76)
?? 0,2 mm à Nice (06) ?? 2,4 mm à Montpellier (34) ?? 5,2 mm à Biarritz (64)
Ces pluies ont fortement retardé les semis des maïs. Ainsi, selon un sondage réalisé sur Web-agri, auquel 718 éleveurs avaient répondu entre le 9 et le 11 mai, 38 % indiquaient qu'ils n'avaient pas encore commencé à semer leurs maïs. 12 % ont débuté mais sont en retard, 12 % ont semé la moitié de leur surface et 12 autres pourcents ont fait les trois-quarts. Seuls 27 % ont complètement terminé.
Quelques jours plus tard, au 16 mai, 1 433 éleveurs avaient répondu à ce même sondage : 37 % n'avaient pas commencé leurs semis de maïs et 26 % avaient totalement terminé.
Les conditions météo perturbent fortement les chantiers. « Il y a beaucoup de parcelles non accessibles », explique le Breton Dominique Luherne, qui avance malgré tout. Pierre-Yves Donval, lui aussi en Bretagne, a d'abord pu semer dans de bonnes conditions avant de voir ses chantiers perturbés par la pluie :
On continue dans les semis de maïs . On bricole cette année, il y a beaucoup de parcelles non accessibles ( champ abîmé cet hiver lors du pâturage des couverts , les bons taux de mat org ont limité la casse ) pic.twitter.com/WzXgASGna0
— Dominique Luherne (@Dominiqueluhern) May 6, 2023
Les semis de maïs sont de nouveau à l’arrêt à cause de la pluie, les premiers semis sont de qualités, et réalisés dans de bonnes conditions plus qu’à suivre maintenant #striptill#acspic.twitter.com/WOqxrrE1ME
Dans la Somme, Christophe a lui fait le choix de semer le 8 mai même si les conditions n'étaient pas optimales, en raison des pluies annoncées pour la semaine mais aussi d'un semoir acheté en commun :
Pas d'armistice pour les semis de maïs. Vu la météo catastrophique annoncée pour la semaine (pluie tous les jours), je prends le risque de semer en conditions non optimales (terre encore humide). Le semoir en commun à plusieurs agriculteurs justifiant aussi ce risque.#FrAgTwpic.twitter.com/wCNaAw1wMg
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
350 vaches, 3 traites par jour et 12 salariés : une ferme laitière grand format où il fait bon vivre
Un taureau limousin vendu 22 500 € aux enchères de Lanaud
« 700 000 l dès la première année pour sécuriser l'installation »
Les premières baisses de prix du lait en Europe inquiètent
Angus, Charolais, Blanc Bleu : quelle race préférer pour le croisement laitier ?
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Cornes absentes ou atypiques ? Signalez-le auprès de l'Onab
Simon Huet : « Je gagne plus d'argent à être autonome qu'à être en bio »
La hausse du prix de l’énergie va changer le schéma de production des fermes d’élevage
« Je vends mes broutards 20 à 25 centimes plus chers grâce aux marchés aux bestiaux »