« Une nouvelle portion de clôture d'une vingtaine de kilomètres sera construite d'ici début octobre dans le département des Ardennes, pour faire la jonction avec la dernière portion de clôture belge », a indiqué le ministère de l'agriculture dans un communiqué. En outre, le ministre Didier Guillaume « félicite l'ensemble des acteurs du dépeuplement des sangliers (chasseurs, lieutenants de louveterie, ONCFS, ONF) dans les zones clôturées, dites "zones blanches", dont les actions ont « contribué à maintenir la France indemne de la peste porcine africaine ».
L'État « compensera la diminution de la valeur cynégétique des baux de chasse dans les bois et forêts situés à l'intérieur des zones blanches » et les propriétaires de parcelles boisées en zone blanche « recevront une indemnisation (...) dans la limite de 40 % du montant du loyer initial de la saison 2018-2019 » , ce dernier étant plafonné à 50 euros par hectare.
En mars, le directeur général adjoint de l'alimentation (DGAL) Loïc Évain avait indiqué à l'AFP qu'il n'était « pas exclu de prolonger la clôture » côté français. La France « adaptera ses mesures à l'évolution de la situation en Belgique », précisait-il. La peste porcine africaine est une maladie hémorragique virale strictement animale et non transmissible à l'homme, mais qui représente un risque économique pour les élevages porcins français.
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