Conformément aux normes internationales de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), la France est depuis ce vendredi « de nouveau indemne d'influenza aviaire hautement pathogène », selon le communiqué. Le risque était déjà considéré comme négligeable sur tout le territoire depuis fin mai.
Le recouvrement de ce statut met fin à l'épizootie qui avait débuté en novembre 2020 en France « à l'occasion de migrations d'oiseaux sauvages », selon le ministère.
Quelque 492 foyers de grippe aviaire « hautement pathogène H5N8 » ont été recensés dans les élevages de volailles de 15 départements. Les Landes, le Gers et les Pyrénées-Atlantique ont concentrés à eux seuls 95% de ces foyers.
Le ministère salut la « mobilisation et l'engagement de l'ensemble des acteurs de la filière » et rappelle que 3,5 millions de volailles, essentiellement des canards ont « été dépeuplés dans le Sud-Ouest sur ordre de l'administration », suite à la détection de foyers ou de manière préventive.
Cette reconnaissance officielle va notamment permettre la reprise des exportations du marché.
Un cas en Belgique appelle à la vigilance
Le ministère appelle toutefois à une vigilance dans les mois et semaines à venir et souligne la détection en Belgique d'un cas.
Le virus H5N8, présent parmi les oiseaux migrateurs, s'est répandu comme une traînée de poudre à partir de décembre 2020 dans les exploitations de cette région réputée pour la production de foie gras.
Il y avait trop de canards dehors, et trop de canards tout court, estimaient les autorités sanitaires dans leur premier « retour d'expérience » publié fin mai.
Le gouvernement avait alors présenté une « feuille de route » pour éviter la répétition d'une crise de grippe aviaire de grande ampleur.
Ce nouveau plan supprime la dérogation permettant aux exploitants de moins de 3 200 palmipèdes de laisser les canards dehors en cas de crise et instaure des « zones à risque de diffusion » ainsi que la télédéclaration des données sur les élevages et les mouvements d'animaux.
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