LDC n'a donné aucun détail dans l'immédiat sur la teneur de son offre. Le groupe basé dans la Sarthe possède les marques Loué, Le Gaulois, Maître Coq, Marie et Traditions d'Asie. Il revendique une chiffre d'affaires de 3,6 milliards d'euros pour 2016/2017, avec 18 500 collaborateurs et 75 sites de production.
Doux est également en discussion avec MHP, qui se présente comme le leader de la volaille en Ukraine, en vue d'une éventuelle reprise. S'il décide de faire une offre, le groupe ukrainien doit la déposer avant mercredi soir minuit.
Le groupe Doux, dont le siège est situé dans le Finistère, est entré dans le giron de Terrena, deuxième groupe coopératif agricole français, en mars 2016. Mais, selon ce dernier, il perd plus de 35 millions d'euros par an. Et début mars, la coopérative a indiqué qu'elle ne pourrait pas soutenir « éternellement » le groupe, qui emploie quelque 1 200 personnes après un millier de suppressions de postes en 2012. Lundi, la région Bretagne s'était dite prête à mettre jusqu'à 15 millions d'euros sur la table pour accompagner un éventuel projet de reprise.
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Les refus de dossiers de financement se multiplient dans les concessions agricoles
Viande bovine : + 8 % en rayon, contre + 34 % payés aux producteurs
Le drenchage, la solution pour réactiver le rumen
Le lait sur le marché Spot ne vaut presque plus rien
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
« Certes tout n’est pas tout beau tout rose, mais il faut positiver ! »
« Bloquer les abattages, c’est risquer la dermatose bovine dans toute la France »
L’huile de palme est à manier avec précaution
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »