Eureden et TSE s'accordent pour développer l’agrivoltaïsme

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Les deux partenaires visent des projets de 8MW, soit 10 à 12 ha, sur des prairies en Bretagne et en Loire-Atlantique. (© EmilieDurand/GFA)

Afin d’accompagner ses adhérents à l’installation de panneaux solaires, Eureden a conclu, lors du Space 2025 à Rennes, un accord avec l’entreprise spécialisée dans l’agrivoltaïsme TSE.

Le groupe coopératif breton Eureden (16 000 adhérents) et le producteur d’énergie solaire TSE ont signé, au Space, un accord de partenariat. Il vise à développer la production solaire chez les éleveurs qui le souhaitent, en installant des panneaux photovoltaïques sur les prairies. Michel Funfschilling, directeur Eureden agriculture, veut ainsi répondre aux agriculteurs qui sollicitent la coopérative sur ce sujet. « Pour les accompagner, nous voulions un partenaire possédant les compétences qui nous manquaient dans ce domaine, nous avons choisi le leader », relate-t-il. De son côté, TSE propose des solutions très intégrées et a déjà développé des partenariats avec des coopératives. Tous deux partagent l’objectif de développer l’agrivoltaïsme en respectant l’esprit du décret qui l’encadre, c’est-à-dire en préservant la production agricole sous les panneaux.

Ce texte prévoit une couverture maximale de 40 % de la parcelle, mais TSE estime que mieux vaut ne pas dépasser 30 % sur les prairies. Dans un premier temps, TSE va identifier les zones de développement possibles, compte tenu de la localisation des postes sources où l’électricité peut être injectée dans le réseau. Ensuite, les agriculteurs présents sur la zone seront contactés. Des études de projets seront lancées chez les volontaires. TSE prévoit des projets types d’une capacité de 8 MW, soit une emprise de 10 à 12 hectares. Il s’agira d’infrastructures légères composées d’ombrières axiales (pouvant se replier) et fixées sur des pieux. Elles seront installées en priorité sur des prairies. Le pâturage des bovins comme la fauche seront préservés.

2 000 € par hectare par an

TSE prend en charge la totalité des coûts et revend toute l’énergie produite. Cependant, si des éleveurs sont intéressés pour entrer au capital de la centrale installée chez eux, cela est possible. TSE signera un bail sur la parcelle. Les revenus seront partagés, le cas échéant, entre le propriétaire et l’exploitant. Selon les situations, ce dernier devrait percevoir au minimum la moitié du revenu total. À titre indicatif, pour un propriétaire exploitant, ce revenu s’élève à environ 2 000 €/ha/an durant trente ans. Eureden et TSE évaluent le potentiel entre 30 et 50 installations en Bretagne et Loire-Atlantique. Il faudra de quatre à six ans pour que les projets sortent de terre. Par ailleurs, une installation de démonstration est prévue en Bretagne. La mise en service est annoncée d’ici à dix-huit à vingt-quatre mois.

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