À un niveau élevé en 2018, les abattages de bovins, toutes catégories confondues, ont baissé de - 2,1 % en nombre de têtes et de - 3,1 % en poids en mai 2019 par rapport au mois précédent, a annoncé le service de statistiques, d'évaluation et de prospectives du ministère de l'agriculture (Agreste). Ceux de vaches sont « de nouveau en repli, de - 0,7 % sur un an pour les femelles laitières et de - 1,4 % pour les allaitantes ». Les mâles accusent une baisse plus importante : - 8,7 % pour les animaux âgés de 8 à 24 mois, à 71 000 têtes, d'où un écart de plus en plus grand par rapport à la moyenne quinquennale. Seuls les veaux de boucherie connaissent une progression des abattages, qui s'élèvent à 107 000 bêtes.
Avec 383 000 individus, « la production de bovins finis est en retrait de - 0,7 % sur un an, d'avril 2018 à 2019 », ajoute l'organisme. Les abattages totaux de bovins ont diminué de - 1,1 % et ceux de gros bovins se sont repliés également. Seuls ceux de veaux de boucherie ont progressé de + 3,6 %. Malgré tout, les exportations françaises de bovins finis vers l'Union européenne se sont légèrement accrues. Celles de broutards sont supérieures de + 7,5 % comparé à avril 2018 et atteignent 93 000 têtes, une progression qui concerne surtout les mâles de plus de 300 kg (+ 13 %). « À l'inverse, les ventes de broutards légers reculent de - 4,3 %. Elles augmentent de + 10,9 % vers l'Italie » et de + 6 % vers l'Algérie mais régressent de - 10,7 % vers l'Espagne.
D'avril 2018 à 2019, « le déficit du commerce extérieur de viande bovine s'aggrave, passant de près de 9 200 à 10 200 téc », poursuit Agreste. « Sur les quatre premiers mois de l'année, il se creuse de 6 000 téc. » Les importations de viande bovine enregistrent une croissance de + 3 % et proviennent principalement d'Allemagne, d'Irlande et des Pays-Bas. Les exportations sont en revanche en légère diminution (- 0,6 %), à 18 000 téc, en particulier vers la Grèce et les pays tiers. Mais elles se portent bien à destination de l'Allemagne (+ 10,7 %) et de l'Italie (+ 3,4 %). Enfin, la consommation apparente de viande bovine calculée par bilan fléchit un peu : - 0,4 % sur l'année.
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