L'État a annoncé mardi une mesure en faveur du gaz renouvelable, en relevant le niveau de prise en charge des frais de raccordement du biométhane aux réseaux de gaz naturel.
« Pour faciliter le développement des installations de production de biométhane », leurs coûts de raccordement aux réseaux de gaz naturel seront assumés par la collectivité à 60 %, au lieu de 40 %, a indiqué dans un communiqué le ministère de la transition écologique.
Le biométhane est un gaz renouvelable, substituable au gaz naturel et utile pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles.
— Barbara Pompili (@barbarapompili) March 15, 2022
Pour soutenir son développement, j'ai signé un arrêté pour baisser les coûts de raccordement des installations de méthanisation aux réseaux existants. pic.twitter.com/pQBMqcTqHY
Au 31 décembre 2021, 365 installations de méthanisation, principalement agricoles, injectaient du gaz issu notamment de déchets organiques dans les réseaux de gaz naturel. Leur capacité s'élevait à 6,4 TWh fin 2021, soit une progression de 56 % par rapport à fin 2020, selon le ministère.
Pour lutter contre le réchauffement climatique, la France s'est fixé un objectif de 10 % de biogaz en 2030, soit 39 à 42 TWh. Mais avec une capacité de 6,4 TWh, elle en est encore loin, la consommation de gaz du pays ayant atteint 474 TWh en 2021, selon le dernier bilan de GRTgaz.
La mesure annoncée mardi, prise par arrêté, « permettra de faciliter la réalisation de ces projets (...) dans un contexte où leur localisation doit parfois répondre à des règles environnementales et induire des coûts de raccordements plus élevés », espère le ministère.
« Nous devons rapidement réduire notre dépendance aux énergies fossiles, à la fois pour baisser nos émissions de gaz à effet de serre et pour garantir notre indépendance énergétique. Le biométhane, gaz renouvelable, est une des substitutions au gaz naturel que nous devons encourager », a déclaré la ministre Barbara Pompili, citée dans le communiqué.
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