Des travaux scientifiques d'Inrae, confinancés par GRDF, ont mis en évidence une augmentation du potentiel de production de méthane des cultures intermédiaires allant jusqu'à 15 % via un prétraitement à la chaux. Les chercheurs expliquent : « Ces cultures sont majoritairement composées de parois végétales dont les constituants comme les lignocelluloses, difficiles à dégrader, limitent l’accès aux composés que les microorganismes utilisent pour produire le méthane. » Testés en laboratoire sur tournesol et seigle, des prétraitements avant méthanisation casseraient ces liens.
Concrètement, il s'agit d'ajouter 100 g de chaux par kg de MS puis avant stockage de la matière. L'institut de recherche publie : « Pour les échantillons à faible teneur en matière sèche, les résultats montrent que la combinaison du stockage et du prétraitement a conduit à une succession de fermentations qui ont provoqué une baisse du potentiel de production de méthane de 13 %. En revanche, le prétraitement à la chaux s’est révélé efficace sur les échantillons à forte teneur en matière sèche et a permis d’augmenter de 15 % leur potentiel de production de méthane, avec des résultats similaires sur le seigle et le tournesol. » Pour les récoltes à un stade avancé, cette technique peut s'avérer intéressante (et simple à mettre en place).
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Des tracteurs canadiens à la conquête de la France et de l’Europe
Simon Huet : « Je gagne plus d'argent à être autonome qu'à être en bio »
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Taureaux importés holsteins : des potentiels variés et de haut niveau
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Reprendre le contrôle sur les troupeaux à haut niveau cellulaire
« Mieux vaut bien négocier la future Pac que craindre l’accord avec le Mercosur »