Des travaux scientifiques d'Inrae, confinancés par GRDF, ont mis en évidence une augmentation du potentiel de production de méthane des cultures intermédiaires allant jusqu'à 15 % via un prétraitement à la chaux. Les chercheurs expliquent : « Ces cultures sont majoritairement composées de parois végétales dont les constituants comme les lignocelluloses, difficiles à dégrader, limitent l’accès aux composés que les microorganismes utilisent pour produire le méthane. » Testés en laboratoire sur tournesol et seigle, des prétraitements avant méthanisation casseraient ces liens.
Concrètement, il s'agit d'ajouter 100 g de chaux par kg de MS puis avant stockage de la matière. L'institut de recherche publie : « Pour les échantillons à faible teneur en matière sèche, les résultats montrent que la combinaison du stockage et du prétraitement a conduit à une succession de fermentations qui ont provoqué une baisse du potentiel de production de méthane de 13 %. En revanche, le prétraitement à la chaux s’est révélé efficace sur les échantillons à forte teneur en matière sèche et a permis d’augmenter de 15 % leur potentiel de production de méthane, avec des résultats similaires sur le seigle et le tournesol. » Pour les récoltes à un stade avancé, cette technique peut s'avérer intéressante (et simple à mettre en place).
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