En bout de chaîne du procédé de méthanisation vient l'épuration du biogaz. Cette opération consiste à séparer le méthane du dioxyde de carbone afin d'obtenir le biométhane combustible, utilisable comme substitut au gaz naturel.
Si la plupart des installations emploient un procédé de traitement par membrane (passage sélectif du dioxyde de carbone à travers la membrane, laissant un mélange gazeux riche en méthane dans le conduit), la société néerlandaise Greenmac propose un principe différent : le lavage aux amines. Cette technologie lui a valu d'être primé aux trophées Inel d'or 2020.
Dans son dossier de candidature, l'entreprise annonce « plusieurs avantages comme par exemple une efficacité de 99,9 %, soit 1 à 2 points de mieux que les systèmes courants du marché. Autre atout : ce procédé fonctionne bien sur les installations comptant moins de 350 vaches laitières, là où d’autres principes ne deviennent intéressants qu’en regroupant les effluents de plusieurs exploitations. Le fonctionnement nécessite peu d’électricité car tout est alimenté à faible pression. Ce matériel est disposé dans un container qui s’installe facilement sur l’exploitation »
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Angus, Charolais, Blanc Bleu : quelle race préférer pour le croisement laitier ?
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »
Viande bovine : + 8 % en rayon, contre + 34 % payés aux producteurs
Décapitalisation : profiter de l’hémorragie pour faire naître un élevage durable ?
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
L’huile de palme est à manier avec précaution
Viande bovine : des prix au plus haut, mais qui pour élever les vaches demain ?
« Je vends mes broutards 20 à 25 centimes plus chers grâce aux marchés aux bestiaux »
Simon Huet : « Je gagne plus d'argent à être autonome qu'à être en bio »