L’homéopathie s’inscrit parmi les médecines « douces » au même titre que l’aromathérapie, l’acupuncture, l’ostéopathie, etc. En remplacement ou en complément d’un traitement chimique, l’homéopathie prend peu à peu sa place en élevage. Véréna Hantraye Curvers est une vétérinaire convaincue par la méthode.
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« Le patient doit se réinscrire dans son environnement », explique la vétérinaire Véréna Hantraye-Curvers sur le plateau de la Space TV. Cela signifie qu'on doit prendre en compte l’environnement dans lequel l'animal évolue afin de mieux cibler sa pathologie et donc le remède associé. Véréna Hantraye Curvers cite les trois piliers de l’homéopathie : « la dilution infinitésimale (matière active fortement diluée), la dynamisation (dans le but d'agir grâce à l'énergie du patient) et la similitude ». C’est surtout par ce dernier terme que l’homéopathie se différencie de la médecine "conventionnelle". « Ce sont les semblables qui guérissent les semblables : on ne donne pas de remède contraire, on donne un remède qui pourrait déclencher chez un individu sain les symptômes que l’on observe chez l’individu malade. »
L’homéopathie peut soigner sans risque
Véréna Hantraye Curvers a pour habitude de prescrire de l’homéopathie en élevage pour quasiment toutes les pathologies : coups, contusions, entorses, suites de vêlages difficiles comme les non délivrances, diarrhées, problèmes de croissance, panaris interdigités. « Seuls les infections fortement déclarées, les cancers ou les fractures nécessiteront un recours à la médecine conventionnelle », affirme-t-elle. L'avantage avec cette méthode, c'est le délai d'attente : inexistant ! « Aujourd'hui, il est possible de soigner une vache en lactation qui déclare une mammite sans délais de remise du lait dans le tank. »
Cette méthode, contrairement à la chimie, ne présente pas de risque réel, sauf être inefficace. Pratiquant l’homéopathie depuis 30 ans, Véréna Hantraye Curvers observe « une meilleure récupération des animaux par rapport à un soin chimique ». Elle constate même : « après un à trois ans de recours à l’homéopathie, le cheptel présente une meilleure santé globale en étant plus dynamique. » D’après la vétérinaire, les animaux réagissent mieux aux différents stress de la vie quotidienne.
En étant formé, on peut faire de vraies économies
Même si l’homéopathie ne présente pas de risque apparent, la professionnelle de la santé animale préconise une formation : « il faut apprendre à récolter les symptômes et à les mettre en concordance avec les remèdes appropriés ». Elle explique que les traitements, contrairement à la médecine conventionnelle, se raisonnent en fonction de l’individu : « pour une même maladie, plusieurs traitements différents sont envisageables ».
Véréna Hantraye Curvers conseille aux éleveurs de discuter avec leur vétérinaire et de lui demander s’il est possible de se procurer les granules d’homéopathie. Enfin, elle les incite à se rapprocher des Chambres d’agriculture, des GDS ou encore des organismes de conseil en élevage qui organisent parfois des formations à cette médecine.
D’un point de vue économique, l’homéopathie permet de réduire fortement les prix d’intervention. « Un tube de granule coûte environ 2,50 € », confie la vétérinaire. Sur du long terme, les éleveurs voient leurs frais diminuer non seulement en raison du bas coût des traitements mais aussi grâce à l’amélioration de la santé globale du troupeau. Véréna Hantraye Curvers admet gagner moins depuis qu'elle privilégie l’homéopathie mais elle le fait d'abord par passion car elle est convaincue par cette médecine.
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