La baisse du cheptel français semble ralentir entre mai 2012 et mai 2013. (©Terre-net Média)Après la forte décapitalisation observée en 2011 et 2012, suite aux prix élevés des matières premières et au manque de fourrage, le cheptel français poursuit certes sa baisse, mais de façon beaucoup moins prononcée que par le passé. Ainsi, l’Hexagone a vu son nombre de têtes de bétail diminuer de 0,5 % entre mai 2012 et mai 2013, s’établissant à 19,18 millions de têtes. Une baisse sans commune mesure avec la chute de 2,2 % observée la période précédente.
Dans sa dernière étude sur le cheptel bovin, publiée mi-octobre, le service statistiques du ministère de l’Agriculture souligne surtout la poursuite du rajeunissement du troupeau français, la diminution du cheptel étant plus prononcée pour les animaux âgés de plus de 24 mois.
Aussi, le cheptel de vaches laitières, contrairement à celui des vaches allaitantes, amorce en 2013 une légère reprise de 0,2 %, sinon une stabilisation, après avoir perdu plus de 200.000 têtes en cinq ans. La meilleure conjoncture laitière, après la fonte des effectifs due à la crise laitière, va permettre de conforter les effectifs dans les exploitations à l’approche de la fin des quotas laitiers en 2015.
Reste que la hausse des abattages de bovins mâles (+ 35.000) résulte d’un important « ralentissement de la demande à l’export de bovins finis ». Ainsi, sur le premier semestre 2013, les exportations de bovins finis ont baissé de plus de 58 % par rapport au premier semestre 2012. Une situation qui s’explique par la fermeture du marché de certains pays tiers, comme la Turquie, pour lesquels la demande en bovins vivants finis avait fortement augmenté à compter de la fin de l’année 2011.
7,5 % de vaches en plus en 2014
La reconstitution du cheptel bovin, tant allaitant que laitier, produira véritablement ses effets en 2014. Selon le ministère de l’Agriculture, « compte tenu du stock d’animaux présent dans les exploitations, les prévisions de production de gros bovins tablent sur une stabilisation de la production pour le second semestre 2013. Mais, à compter de début 2014, la production de gros bovins repartirait à la hausse. »
Et c’est peu dire ! Car les prévisions du service statistiques du ministère envisagent une hausse de 2,5 % de la production de bovins de plus d’un an pour 2014. La France devrait ainsi produire 60.000 vaches allaitantes et laitières, soit une hausse de 7,5 % par rapport à 2013.
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