Agritel pointe une chute de la demande de l’industrie de l’alimentation animale française pour le blé, le maïs et l'orge. Sur l’ensemble de la campagne, 2022/23, cette chute serait de 10 % par rapport à la moyenne quinquennale.
« Après un décrochage depuis décembre, l'utilisation des trois céréales (blé, maïs, orge) pour l’alimentation animale en France a chuté sous la barre des 600 000 t sur les mois d’avril à juin contre plus de 750 000 t en moyenne, soit une chute de 20 % », expliquait Nathan Cordier, chef analyste chez Agritel, lors d’un panorama des marchés agricoles organisé par le cabinet de conseil, le 30 août.
Cette demande en berne s’explique en grande partie par la décapitalisation du cheptel avicole à cause de la grippe aviaire, et par le net recul du cheptel porcin français, précise-t-il.
Sur la campagne 2022/23, la consommation des céréales par les fabricants d’aliments du bétail descendrait à 8,1 Mt, contre une moyenne quinquennale de 9 Mt. Cette estimation se décompose ainsi : 4,3 Mt utilisés en blé, 2,4 Mt en maïs et 1,4 Mt en orge.
Agritel juge la demande en blé « faible mais pas catastrophique ». De fait, la culture va probablement garder d’importantes parts de marché en consommation animale : l’offre est annoncée limitée en maïs sur cette campagne à cause de la sécheresse et l’on peut s’attendre à ce que les opérateurs substituent le blé au maïs.
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