Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Vincent Faidherbe, éleveur laitier du Nord, est touché par la FCO. Au milieu de ses vaches, il explique les conséquences de la maladie sur son troupeau : perte de lait, problèmes au vêlage, interventions du vétérinaire, utilisation d'antibiotiques...
« J'avais quelques soupçons et c'était bien la fièvre catarrhale ! » Vincent Faidherbe, éleveur à Somain dans le 59 (Nord), voit son troupeau laitier atteint de fièvre catarrhale ovine (sérotype 3). Il témoigne au micro de la FNPL : « J'ai eu des avortements et des veaux morts-nés, donc on a fait des prises de sang pour la brucellose et j'ai demandé au vétérinaire de faire la FCO en même temps, c'était positif. »
Cet éleveur de 100 vaches laitières estime avoir eu 25 % de son troupeau malade et pour les quelques vaches analysées, elles ont toutes été testées positives. Côté production, elle a baissé de 20 %, une baisse en lait encore plus importante pour les vaches fortes productrices (des vaches à 50 kg passant à 10-15 kg). Et la perte économique se chiffre au-delà de la baisse de production : il y a l'utilisation d'anti-inflammatoires et d'antibiotiques ainsi que le lait jeté à la fosse pour les animaux sous antibiotiques.
Vacciner ou pas contre la FCO ?
Si la vaccination est fortement recommandée, elle reste contraignante : 2 injections à 3 semaines d'intervalle pour la FCO3 avec une immunité qui s'installe au bout de 3 semaines seulement après la seconde injection. C'est pour cette raison que peu d'éleveurs y songent...
La désinsectisation dans les étables et zones de pâturage est également conseillée.
Christophe Maginot, administrateur FNPL en charge des dossiers sanitaires, explique : « Le vaccin pour la FCO3 n'empêche pas complètement la virémie mais il limite les effets, donc il est important de vacciner tous les animaux. » À ce sujet, la FNPL demande aux pouvoirs publics de commander en masse des doses pour toutes les sérotypes de FCO et pour la MHE (qui redémarre avec des cas dans le sud et quelques-uns dans le Maine-et-Loire), la gratuité de ces vaccins, et la prise en charge des pertes subies par les éleveurs.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Ils rétrofitent un John Deere en électrique : le verdict après un an d’utilisation
L’armoricaine, support de formation au lycée La Touche
La dégradation de la conjoncture menace le prix du lait
Grâce à une rampe de chargement, Patrick Feuillet paille « avec un seul tracteur »
Le géant Lactalis marche sur des œufs
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Comment préparer une vache à la césarienne
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises