L'Inrae communique : « Au cours des 60 dernières années, les programmes de sélection ont permis d’augmenter les rendements de la culture de maïs. » En effet, scientifiques et semenciers ont comparé 66 variétés commercialisées de 1950 à 2015 dans 30 parcelles expérimentales en Europe sous différents climats. « Les résultats montrent que les rendements ont augmenté rapidement, avec la même vitesse dans tous ces scénarios climatiques. »
Ils expliquent : « Ce progrès est lié à des caractères simples comme les durées respectives des phases du cycle de vie de la plante ou son architecture. En revanche, les caractères d'adaptation aux conditions climatiques (comme la sensibilité de la croissance à la sécheresse ou l'efficience de l'eau) n'ont pas progressé, bien qu'une forte variabilité génétique existe dans les différentes variétés naturelles du maïs. »
« Cependant dans le contexte du changement climatique avec une recrudescence des situations extrêmes, l’intégration de ces caractères d’adaptation dans les programmes de sélection pourrait être intéressant. » C'est ce à quoi ils devraient travailler dans les années à venir. « Sélectionner des caractères d'adaptation demande des méthodes combinant le phénotypage, la modélisation et la génomique qui sont actuellement élaborées et en cours d’implémentation dans les programmes de sélection », expliquent-ils.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
Le marché du lait Spot s’agite avec la rentrée
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?