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Voici les premières données françaises concernant l'utilisation d'un robot d'alimentation animale en exploitation laitière et l'impact sur la production.
Contrairement aux idées reçues, une étude d'Arvalis et de l'Idele (cf. bas de page) montre que l’augmentation de la fréquence de distribution de l'alimentation des vaches laitières n’aurait aucun impact sur la production laitière. C’est en tout cas ce que Jean-Luc Ménard, ingénieur à l’Institut de l’élevage (Idele), a constaté sur la ferme expérimentale d’Arvalis à La Jaillière en Loire-Atlantique, récemment équipée d’un robot sur rail aérien Rovibec.
Evolution de la production laitière
« L’accroissement de la fréquence de distribution des rations grâce à l’automatisation de l’alimentation n’a d’impact ni sur le comportement des vaches ni sur leur production laitière. Qu’il y ait une, trois ou huit distributions d’aliment par jour, aucun effet significatif direct n’a été observé. Sur l’ingestion non plus. Les temps de couchage et de rumination des animaux restent identiques. »
A visionner sur le même sujet l'interview de Jean-Luc Ménard « L’augmentation de la fréquence de distribution n’impacte pas la production ! » L'ingénieur de l'Idele explique ne pas avoir vu statistiquement de perturbation du comportement des animaux (temps d'ingestion, de repos et de rumination inchangés). Il reste maintenant à observer l'impact sur les refus, la compétition à l'auge des animaux et quelques effets indirects comme la modification de la ration (pour s'adapter au robot), l'adaptation des animaux, etc.
Le sujet fait débat
Les constructeurs d’équipement ne sont pas du même avis. Rien d’étonnant à cela, puisque certains d’entre eux évoquent la hausse de la production laitière comme l’une des multiples conséquences du passage à un système automatisé.
Dossier spécial : Automatisation de l'alimentation
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