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Selon une étude de la MSA, 5 % des éleveurs laitiers équipés d'un robot de traite abandonnent leur outil pour revenir en salle de traite classique. Pour Coralie Hayer, conseillère prévention, il s'agit d'un manque d'anticipation et de réflexion. Avantages, inconvénients, organisation du travail et du bâtiment, maintenance de l'outil, etc. : elle nous livre les quelques points sur lesquels s'attarder avant de franchir le cap, quel que soit le robot (traite, alimentation racleur).
[En vidéo] Les pistes de réflexion avant l'achat d'un robot en élevage :
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n sondage mené sur Web-agri du 26 mars au 2 avril 2019 révèle que 27 % des éleveurs laitiers échangeraient bien leur salle de traite contre un robot s'ils en avaient l'opportunité. Parmi les répondants d'ailleurs, 14 % expliquent qu'ils en sont déjà équipés. En revanche, près de 60 % des éleveurs préfèrent conserver leur système actuel et ne passeraient pas en robot de traite même s'ils en avaient la possibilité.
Anticiper l'arrivée d'un robot, ce n'est pas seulement financier
Coralie Hayer, conseillère nationale prévention à la MSA, annonce : « 5 % des éleveurs équipés font machine arrière et abandonnent le robot de traite. » Ce chiffre, issu d'une étude de la MSA peut faire peur car il signifie aussi une sacrée perte financière. En effet, elle explique : « Quand l' investissement n'est pas anticipé et réfléchi, il y a des exploitants qui regrettent. Certains le trouvent plus contraignant qu'une salle de traite conventionnelle et ne s'y retrouvent pas dans leur métier. »
Quel que soit le robot (racleur, traite ou alimentation), elle incite les éleveurs à bien prendre le temps de la réflexion. Pour cela, elle liste plusieurs étapes : « Il faut déjà savoir de quelles tâches on souhaite se soustraire et lister les gains recherchés : productivité, gain de temps ou autres. Il est également important de tenir compte des inconvénients potentiels. On n'y pense pas forcément mais un robot peut obliger à revoir son organisation au quotidien, voire modifier la structure existante. »
« Vient ensuite le côté économique ; il faut vérifier sa capacité de financement : est-ce qu'on peut investir, comment peut-on amortir ce robot, etc. Il ne doit pas être un gouffre pour l'exploitation. »
« Il peut y avoir des besoins de formation pour l'utilisation du robot mais également pour sa maintenance : il va forcément tomber en panne à un moment donné, il faut savoir à l'avance comment s'organiser dans ce cas-là. Il est aussi pertinent de nommer les utilisateurs du robot : ils devront être formés de la même manière. Enfin, aller voir des exploitations déjà équipées et partager l'expérience d'autres éleveurs permet de conforter le choix. »
N.B. : Les résultats de ce sondage sont indicatifs (l’échantillon n’a pas été redressé).
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