L’année 2023 a été une année de reprise modérée pour la luzerne déshydratée. Par ailleurs, les acteurs de cette filière se réjouissent de son évolution.
- 4,3 % sur les surfaces récoltées pour la déshydratation en 2023
Soit 67 000 ha. Un repli dû aux mauvaises conditions d’implantation de 2022 mais aussi à un différentiel de compétitivité plus favorable aux céréales à cette époque en raison de la crise ukrainienne.
+ 12,4 tMS/ha sur les rendements
Une production en hausse à 830 000 t. La bonne tenue des prix payés aux producteurs et une baisse des cours des céréales ont amélioré l’attractivité pour les planteurs.
La décarbonation de la filière avance bien
Aujourd’hui, la déshydratation d’une tonne de luzerne n’engendre que 52 kg de CO2 d’origine contre 739 kg en 2005. Une performance atteinte avec deux années d’avance par rapport à son plan stratégique « luzerne 2026 ».
Les fonds de France Relance alloués au secteur avec l’appui de l’Ademe ont permis d’accélérer la transformation des usines et de massifier l’emploi de biomasse.
Prochaine étape : réduire les émissions de l’amont agricole (180 kg/t) en valorisant le stockage de carbone induit par la culture.
France luzerne devient une organisation de producteurs
Être une OP est une des conditions pour accéder aux fonds opérationnels relevant de la Pac, des fonds dont le but est d’aider à la modernisation et à l’adaptation des filières agricoles aux besoins des marchés. France Luzerne va donc pouvoir y accéder dorénavant.
Les objectifs : l’adaptation au changement climatique, l’ajustement de l’offre à la demande, la promotion et la communication, la mise en place de systèmes de traçabilité et de certification. Ce dispositif ne se substitue pas aux aides couplées.
                           
             
          
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