La presse agricole, réunie au sein du SNPAR, lance un cri d'alarme en forme de coup de gueule. Deux raisons en sont à l'origine : à court terme, une augmentation disproportionnée des tarifs postaux ; à moyen terme, une réorientation discriminante des aides de l'État à la presse. Concernant les tarifs postaux, des augmentations de près de 12 % en 2014 puis d'au moins 10 % en 2015 sont prévues. Ces augmentations importantes et brutales résultent d'un désengagement de l'État. La presse agricole, distribuée au plus profond des campagnes, subit de plein fouet ces majorations. Les solutions de portage, c'est-à-dire de distribution par des opérateurs privés, privilégiées par les pouvoirs publics sont inadaptées à un public rural. Il ne reste donc que La Poste pour assurer la distribution des journaux dans les campagnes. Par ailleurs, l'État veut réformer les aides à la presse pour en augmenter l'efficacité, ce qui se conçoit. Lorsque des aides à l'investissement se sont transformées au fil du temps en aides au fonctionnement, cela conforte en effet l'intérêt d'une telle réforme. En revanche, que la presse agricole soit écartée des aides au motif qu'elle ne s'adresse qu'à une catégorie particulière de lecteurs est inadmissible. Ce serait contraire au principe de concurrence et accentuerait les déséquilibres que la réforme voulait justement combattre.
La diversité et la richesse de la presse française, l'avenir de la presse agricole en ce qui la concerne, doivent être préservées.
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