Après le billet « Rebrousse-poil » du mois dernier, qui mettait quelque peu à l'index les publicités « nutrition » un peu souriantes et béates, surfant sur les tendances pour mieux vendre, à mon tour, un billet « Redresse-poil ». Juste histoire de redresser le débat de la communication sur la nutrition. Bien évidemment, une entreprise ne va pas communiquer négativement sur son produit. Ce n'est pas vraiment l'objectif d'une dépense publicitaire. Il s'agit, avec cet espace d'expression qu'est une page de pub, de promouvoir nos solutions produits et services, d'exprimer leur bénéfice économique, technique, gestion du temps... Nos produits ont un réel apport pour l'élevage, nous le disons.
Comprenez là que c'est le produit qui prime et non l'humeur d'un publicitaire voulant surfer sur une tendance. Comprenez là que le rôle du publicitaire est de s'assurer que le bénéfice du produit est clairement compris du lecteur... et séduisant. Oui, j'avoue qu'il m'arrive de vouloir communiquer avec le sourire, mais quand un produit est bon, je n'arrive pas à faire la grimace.
Je souhaitais également redresser le poil de l'idée reçue du marketing « qui vendrait des congélateurs aux Esquimaux ».
Le marketing n'est pas sale, nous faisons de nombreuses tables rondes avec les éleveurs et les techniciens en nutrition sur les sujets et les attentes de demain. Cela a été le cas avec la gestion du temps il y a dix ans, également sur les nutritionnels aujourd'hui avec les grands troupeaux. Ces rencontres, ces études ne servent qu'à inventer des solutions adaptées aux attentes des éleveurs, que la zootechnie et le besoin exprimé se croisent, c'est aussi simple.
Au vu du plaisir qu'ont les éleveurs à pouvoir s'exprimer lors de ces études, au vu de la richesse que l'on a en mettant à l'épreuve nos produits avec eux, au vu de leur satisfaction à faire avancer les solutions, nous continuerons le marketing et la communication et je t'invite, Pascal, à une prochaine étude. Et allons plus loin : pourquoi ne pas créer une rubrique « communication et marketing » dans vos colonnes ? Une rubrique pratique sur les bases de la communication ou des cas d'école. Les éleveurs aussi communiquent sur leurs produits et leurs métiers vers leur entourage, les consommateurs. Un déficit de communication où nous pourrions aider les éleveurs. DOMINIQUE ÉCHAROUX, RESPONSABLE MARKETING COMMUNICATION INZO
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe