L'échange en propriété peut se faire entre deux exploitants propriétaires des parcelles à échanger. L'intervention d'un notaire est indispensable pour changer les actes de propriété, voire un géomètre afin de borner les parcelles. L'échange en propriété est définitif. À partir du moment où les deux propriétaires sont d'accord, il n'est pas possible de revenir dessus.
Il est vrai qu'en principe, en cas d'exercice du droit de reprise par le propriétaire, le repreneur a l'obligation d'exploiter personnellement le bien repris pendant neuf ans. Le risque dans ce cas est de voir le fermier demander des comptes a posteriori devant la justice. C'est l'article L. 411-66 du code rural qui institue ce contrôle appelé « contrôle a posteriori » puisque réalisé après la reprise. En principe, le fermier peut demander soit la reprise de jouissance des parcelles avec ou sans dommages et intérêts, soit des dommages et intérêts. Mais à partir du moment où vous décidez d'un commun accord d'échanger cette même surface, comment l'ancien fermier pourrait-il envisager de réclamer aux juges la réintégration sur la parcelle alors même qu'entre-temps, il sera devenu lui-même propriétaire par l'intermédiaire de l'échange ?
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