Dans sa première note agro-climatique et prairies de la saison, l’Idele revient sur les conditions météo des dernières semaines et souligne les disparités régionales.
Le quart nord-ouest de la France a été marqué par des températures légèrement inférieures à la moyenne en février. Côté pluviométrie, un excédent de 30 à 40 % est enregistré sur cette partie-là du pays pour l’hiver 2025, avec d’importantes inondations en janvier.
À l’inverse, la moitié sud de la France a connu une douceur marquée en février, et certains endroits, comme le sud du Languedoc-Roussillon, la région Paca ou encore l’ouest de la Corse affichent un déficit hydrique marqué de l’ordre de - 30 %.
L’humidité des sols est proche de la normale sur 80 % de la France au 1er mars, et supérieur sur 20 % dont les Cévennes.
Ces conditions contrastées ont donc impacté la pousse de l’herbe. « Dans une grande moitié nord, sa croissance reste freinée par un manque de chaleur et de luminosité, retardant la mise à l’herbe, bien que le déprimage ait débuté sur les parcelles portantes dans l’ouest. À l’opposé, la douceur hivernale et une pluviométrie satisfaisante ont favorisé la pousse dans le sud, où les mises à l’herbe sont déjà en cours, avec une certaine avance en plaine », résume l’institut technique.
L’Idele apporte quelques conseils lorsque le premier cycle de déprimage n’a pas pu être réalisé en raison des conditions météo et que les hauteurs sur pied en entrée de parcelle sont hautes : « Pour limiter le gaspillage et favoriser une hauteur de sortie assez basse, il est conseillé d’augmenter la pression de pâturage (hausse du chargement instantané), en réduisant la taille des parcelles ou l’herbe offerte au fil avant ».
En cas de portance limitée, plusieurs leviers sont envisageables : réduire le temps d’accès au pâturage ou diminuer fortement le chargement instantané (> 100 ares/UGB).
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