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André Paulin témoigne de ses pratiques d'agro-écologie en élevage. Il cultive en effet des prairies à flore variée pour plus d'autonomie et pour mieux valoriser le pâturage.
Cliquez sur l'image pour lancer la vidéo d'André Paulin, éleveur en agriculture biologique
André Paulin, agriculteur à Puygouzon (81), élève 55 vaches laitières, 35 allaitantes et une dizaine de porcs en agriculture biologique. Il cultive 192 ha de SAU.
L'agriculteur livre dans ce témoignage son retour d'expérience sur les prairies à flore variée. Pour son système à la recherche d' autonomie et de valorisation du pâturage, elles apportent de nombreux bénéfices :
- L'herbe pâturée représente 60 % de la ration avec une saison de pâturage qui s'étale du 15 février au 15 novembre. « La vache trouve sa ration complète et mélangée dans la prairie », explique-t-il. Il n'achète d'ailleurs plus aucun aliment minéral.
- La productivité de l'herbe s'accroît d'année en année dans les prairies permanentes avec un taux de matière organique qui augmente : « Il y a 30 ans, l'analyse de sol révélait un taux de MO de 1,5 %. Aujourd'hui, nous sommes à 6 % sans avoir mis un seul kilo d'engrais », affirme-t-il.
- Les frais vétérinaires ont radicalement diminué, pour devenir presque nuls. Les seuls intrants de l'exploitation sont les semences achetées (environ 2 000 €/an).
- La résilience du système a également été renforcée : « Les primes représentent seulement 50 % de l'EBE, le reste est conditionné par le produit de l'exploitation. »
André souhaite désormais développer le pâturage dynamique et l'agroforesterie. Il a d'ailleurs déjà planté quelques arbres dans les prairies pour offrir plus de confort aux animaux grâce aux zones d'ombre.
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