Bien connaître le coût de production, indicateur plus complet que la marge brute, permet de dégager des axes d'optimisation, tel celui de l'efficacité alimentaire liée à la réduction raisonnée des volumes.
DEPUIS 2009, LES ÉLEVEURS DOIVENT FAIRE FACE À UNE PLUS GRANDE VOLATILITÉ et anticiper les évolutions des charges afin de gérer les résultats technico-économiques et la trésorerie. Il est primordial aujourd'hui de connaître son coût de production. Ce critère permet de connaître la rentabilité globale d'un atelier, au-delà de la marge brute qui n'intègre que les produits et les charges proportionnelles. Le coût de production, lui, intègre les charges proportionnelles et les charges de structure. On peut ensuite aller un peu plus loin en déterminant le point d'équilibre de l'activité. Il fait abstraction de l'amortissement du coût de production pour le remplacer par les annuités bancaires, prend en compte les prélèvements privés (réalisés ou souhaitables) et une partie des aides Pac de l'activité laitière. Avec ces deux indicateurs, l'éleveur pourra éclairer ses décisions comme, par exemple, choisir de lever le pied en matière de production dans une période où le lait coûte plus cher à produire. Car bien souvent, la première des solutions adoptées est la réduction des apports de concentrés de production.
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