Le métier de cultivateur peut se révéler moins contraignant que celui d'éleveur, mais le choix de conversion requiert une analyse multicritère pondérée : potentiel des terres, main-d'oeuvre, dispositions de la Pac...
Des parents qui font valoir leurs droits à la retraite, le départ d'un associé à la suite d'une mésentente, un accident ou une réorientation professionnelle, et c'est toute la structure organisationnelle de la société qui vole en éclats. À moins que cette diminution de main-d'oeuvre ne soit anticipée, ce qui laisse alors aux associés restants un peu de temps pour trouver un autre partenaire ou pour embaucher un salarié. Mais c'est aussi l'occasion de repenser totalement les activités présentes sur l'exploitation. Ainsi, dans les zones de polyculture-élevage, il peut être tentant de s'interroger sur l'abandon de l'activité animale au profit des végétaux, certainement moins chronophages et plus simples à gérer en termes d'astreinte. Et quand le marché des céréales est favorable, c'est une question qui se pose souvent. Il faut alors mettre les chiffres sur la table, élaborer des hypothèses de prix et s'appuyer sur la technique très probante du budget partiel afin de réaliser un premier arbitrage. Il faut également regarder du côté de la main-d'oeuvre disponible et de la productivité du travail, pour imaginer l'organisation possible avec les moyens humains dont on dispose. Le choix final sera fortement dépendant du potentiel agronomique des terres et des contraintes liées aux obligations environnementales ou de la Politique agricole commune. Et bien entendu, le dynamisme laitier local et les orientations du collecteur pèseront dans la balance.
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