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Rémi Chenevière, responsable marketing Krone France, fait le point sur sa presse à pellets baptisée Premos 5 000. À l'heure où l'utilisation du carburant est remise en cause, le pressage de biomasse apparaît comme une alternative intéressante. Combustible, aliment, litière ou jouet pour animaux... les pellets répondent aux problématiques actuelles. Premières livraisons prévues en 2019.
Rémi Chenevière, responsable marketing et communication chez Krone France, présente la presse à pellets Premos 5 000 dont le premier exemplaire à fait une apparition furtive en marge d'Innov-Agri à Saint-Arnoult-en-Yvelines (Yvelines).
L'engin a été présenté pour la première fois en Allemagne à l'Agritechnica et a même remporté la médaille d'or de l'innovation. Le concept est simple : la machine récolte de la biomasse directement dans la parcelle et en ressort des pellets.
2,5 kg de pellets = 1 l de fioul
Les pellets peuvent ensuite servir :
de combustible : 2,5 kg de pellets correspondent à 1 l de fioul. C'est une source énergétique intéressante qu'il ne faut pas négliger et qui répond aux problématiques éco-environnementales actuelles ;
de litière : grâce aux pellets, le volume de fumier diminue de 60 % ;
d'aliment pour le bétail : la fibre est compactée en pellets et ne contient pas de germes. Idéal pour l'alimentation des troupeaux ;
pour le bien-être animal : le pellet sert aussi de jouet dans les élevages porcins par exemple. C'est aussi un aliment sain et sans poussière, qui préserve la santé des animaux.
Côté fonctionnement, c'est assez simple. L'engin bénéficie d'un pick-up à l'avant, comme sur les presses à balles cubiques. La différence se situe derrière : la matière passe entre deux matrices d'un mètre de diamètre, à une température de 80 °C. Elle est compressée à plus de 2 000 bars de pression. Il en ressort des pellets dense dont le diamètre et la longueur sont constants.
350 ch minimum pour l'entraîner
Pour emmener l'outil, l'agriculteur ne doit pas lésiner sur la puissance du tracteur. La marque annonce au minimum 350 ch. Autre contrainte : le taux d'humidité de la paille doit être compris entre 14 et 16 %. En ajoutant différents produits, il est possible de presser autre chose que de la paille.
Depuis son lancement, la Premos 5 000 n'a fait que quelques apparitions. C'est une volonté du constructeur ! Bernard Krone préfère montrer ses innovations seulement quand elles sont abouties et fonctionnelles. Les essais ont montré que des améliorations étaient indispensables, notamment au niveau de la matrice, dont le diamètre a évolué.
2019 : les premiers exemplaires dans les champs
Enfin côté disponibilité : selon Rémi Chenevière, quelques exemplaires devraient débarquer dans les champs à partir de 2019. C'est du moins ce qu'espère la marque pour répondre aux attentes du marché, impatient de la tester en conditions réelles.
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