« Il est clair que les résultats ne sont pas encore au niveau des attentes en termes de répartition de la valeur, même si la dynamique est là », estiment Julien Denormandie et Agnès Pannier-Runacher. Le ministre de l’agriculture et la ministre déléguée chargée de l'industrie réunissaient, pour la première fois depuis la fin de la crise sanitaire, le comité de suivi des relations commerciales.
Ils ont exhorté les acteurs du secteur à développer des initiatives « créatrices de valeur » en développant des circuits courts ou la traçabilité des produits et en faisant évoluer l'étiquetage pour mieux informer les consommateurs.
Les deux ministres notent toutefois « l'apaisement du climat » entre les différentes parties et un progrès des prix payés aux agriculteurs dans les secteurs directement liés aux filières agricoles, qui devaient découler de la loi EGAlim.
« A tous les stades - production, transformation, distribution - les acteurs ont su résister et se sont adaptés aux contraintes induites par le confinement, ce qui a permis d'assurer une continuité des approvisionnements et d'éviter un dérapage des prix de vente aux consommateurs », assurent-ils dans ce communiqué.
Des acteurs « à la traîne » dans le secteur de la viande bovine
Dans le secteur de la viande, la Fédération nationale bovine déplore que certains opérateurs soient « encore à la traîne » pour opérer des hausses de prix payé aux producteurs. En dépit d’un mouvement global de hausse des prix depuis 7 semaines, « certains opérateurs privés et – c’est encore plus regrettable ! – coopératifs semblent ne pas avoir encore saisi l’urgence de l’enjeu de cette valorisation du prix payé au producteur », explique le syndicat.
La FNB lance ainsi « un nouvel appel à ces acteurs « à la traîne » : « le temps est plus que venu – et le contexte plus propice que jamais – pour commencer à concrétiser, enfin, les engagements pris dans le cadre des Etats généraux de l’alimentation ! Il n’existe aucune excuse, pour ces opérateurs, permettant de justifier leur immobilisme. « En plus d’être injustifiable, l’attitude actuelle de certaines entreprises ou coopératives de notre secteur est dangereuse. Nous le savons, les ‘vieux démons’ qui ont enfermé la filière viande bovine dans une situation intenable pour les éleveurs sont toujours là, prêts à ressurgir », explique Bruno Dufayet, son président.
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