Depuis plusieurs semaines, le cas des bovins vaccinés contre la dermatose nodulaire contagieuse pose question. Impossible pour les marchands de les valoriser à l’export dans les 14 mois suivant l’injection. Mais une brèche semble en train de s’ouvrir avec une possibilité de marché vers l’Italie.
Le 3 novembre, le ministère de l’agriculture a évoqué des opportunités de marché, au prix de « conditions drastiques » précise le cabinet.
On attend toujours l’accord de l’Espagne
La liste des prérequis est longue. Pour que la transaction ait lieu, il est nécessaire d’obtenir l’autorisation de l’Etat de destination et de transit. « L’Italie a donné son accord. À ce jour, on attend l’accord de l’Espagne », précise le ministère.
Des certificats sanitaires sont ensuite requis. Les bovins doivent avoir été vaccinés depuis au moins 28 jours, ainsi que tout le cheptel dont il est issu. L’animal doit également être présent sur la ferme depuis au moins 28 jours, et un examen clinique favorable atteste de sa bonne santé pour permettre l’export.
Les contraintes concernent ensuite la proximité de l’exploitation à des foyers de dermatose. « Aucun foyer ne doit avoir été détecté depuis au moins 3 mois dans un rayon de 20 km autour de la ferme, et tous les bovins détenus dans la zone vaccinale dans un rayon de 50 km doivent être vaccinés depuis au moins 60 jours », complète le ministère de l’agriculture.
GBR Banette établit un nouveau record de production en Holstein avec 184 909 kg de lait
« S'installer en couple en lait : notre projet de vie »
Les 100 Prim’holstein qui ont produit le plus de lait en cumulé en 2025
Réouverture de l’export de bovins vif : « il n’y a pas de raison que les cours s’effondrent »
Broutards : la réouverture des marchés se fait sans effondrement, mais les lourds souffrent
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?